La C\u00e8ne de L\u00e9onard de Vinci<\/a>, apportant bien entendu une touche personnelle au chef- d’\u0153uvre.<\/p>\nLa peinture de La C\u00e8ne de L\u00e9onard de Vinci est, comme nous le savons, une fresque murale. Son entretien et sa restauration ont mobilis\u00e9 des efforts gigantesques alors que les r\u00e9sultats ne seront jamais satisfaisant \u00e0 100%. Pour certain, la r\u00e9alisation de ce chef-d’\u0153uvre sur une toile, sur laquelle elle restera intact ou sur un support plus simple \u00e0 prot\u00e9ger semble \u00eatre le meilleur moyen de restaurer ce genre d\u2019\u0153uvre d’art que tous s’accordent \u00e0 dire qu’il est inestimable.<\/p>\n
Ainsi, Salvador Domingo Felipe Jacinto Dal\u00ed i Dom\u00e8nech plus connu sous l’appellation Salvador Dal\u00ed acheva\u00a0en 1955 une toile qui s’intitule La C\u00e8ne<\/strong>. Outre la peinture, le marquis de Dal\u00ed de P\u00f9bol avait plusieurs cordes \u00e0 son arc. Il \u00e9tait aussi sculpteur, sc\u00e9nariste et \u00e9crivain. C’est un artiste qu’on peut vraiment qualifier de complet mais nous n’allons pas nous attarder sur ses divers talents. C’est son \u0153uvre, la reprise de la C\u00e8ne qui nous int\u00e9resse.<\/p>\nLa C\u00e8ne de Salvador Dal\u00ed<\/strong> est une l’huile sur une toile mesurant 168,3 cm sur 270 cm. S’agissant cette fois-ci de tableau et non de fresque murale, elle est aujourd’hui expos\u00e9e \u00e0 la galerie nationale d’art de Washington: \u00ab\u00a0La National Gallery of Art\u00a0\u00bb (NGA). Contrairement \u00e0 L\u00e9onard de Vinci, la toile de Salvador n’a pas vraiment \u00e9t\u00e9 commandit\u00e9e, il le fit de sa propre volont\u00e9 comme un \u00e9l\u00e8ve qui tente de surpasser ou tout du moins \u00e0 se mettre au niveau de son ma\u00eetre.<\/p>\nLa C\u00e8ne de Salvador diff\u00e8re sur beaucoup de points de celui de L\u00e9onard de Vinci. Certes le tableau est-elle centr\u00e9e sur J\u00e9sus, tout comme la peinture de L\u00e9onard de Vinci, mais on voit aussi qu’il insiste un peu sur le nombre de disciples. Ce nombre est rest\u00e9 \u00e0 douze mais le fait est qu’on retrouve beaucoup de d\u00e9tail de l’\u0153uvre qui reprend ce chiffre. La salle o\u00f9 se passe la sc\u00e8ne a, par exemple, douze c\u00f4t\u00e9s, un dod\u00e9ca\u00e8dre. \u00c9videmment, puisque les ap\u00f4tres sont douze.<\/p>\n
Le point suivant qui fait une diff\u00e9rence entre les deux \u0153uvres est que L\u00e9onard de Vinci repend ce dernier repas de J\u00e9sus tel que le d\u00e9crit la bible. Mais avec la version de la C\u00e8ne de Salvador Dali<\/strong> le prolongement de la C\u00e8ne en arri\u00e8re-plan refl\u00e8te l’aube. Nous supposerons alors qu’il a voulu donner \u00e0 sa peinture l’image du sacrifice que le fils de Dieu a fait pour nous. Il est aussi rest\u00e9 dans un cadre qui lui est familier. Il ne s’agit pas d’un ciel bleu mais d’un fond sur mer qu’on a l’habitude de voir sut ces toiles.<\/p>\nQuant \u00e0 la repr\u00e9sentation des personnages de cette derni\u00e8re c\u00e8ne de Dali<\/strong>, m\u00eame s’il a \u00e9t\u00e9 inspir\u00e9 par l’\u0153uvre originale, il a opt\u00e9 pour une version plus os\u00e9e que l’on pourrait aussi qualifier de moderne. En effet, les disciples de J\u00e9sus sont dispos\u00e9s autour de la table de la m\u00eame fa\u00e7on mais ils ne sont pas regroup\u00e9s par trois comme sur la fresque de L\u00e9onard de Vinci. Nous avons un peu de mal \u00e0 distinguer les visages de ces derniers car il semblerait qu’ils prient tous. Ils ont aussi l’air de venir de pays diff\u00e9rents tel que le sugg\u00e8rent leur accoutrement. L’artiste a peut-\u00eatre voulu repr\u00e9senter plusieurs nations dans sa vision plus moderne de la C\u00e8ne. L’apparence de J\u00e9sus est aussi surprenante que celui des ap\u00f4tres. Il n’est pas barbu, il a des cheveux clairs, il est peu v\u00eatu car se laisse d\u00e9couvrir les \u00e9paules et appara\u00eet torse nu.<\/p>\nMais la vision de la modernit\u00e9 ne s’arr\u00eate pas \u00e0 la mode des habits. M\u00eame le couvert dispos\u00e9 sur la table prend cet air de modernit\u00e9. Les arts moderne ne supportant la surcharge, on ne voit que le pain et le vin sur la table. M\u00eame si on a voulu r\u00e9duire au minimum les r\u00e9f\u00e9rences bibliques, on ne peut pas totalement ignorer la pr\u00e9sence de l’eucharistie dans cette sc\u00e8ne. N\u00e9anmoins, il a pris soin de les faire plus discr\u00e8tes.<\/p>\n
La C\u00e8ne de Salvador Dal\u00ed diff\u00e8re bien sur de nombreux points celle de L\u00e9onard de Vinci mais le plus important \u00e0 retenir est toutes deux tentent de nous faire revivre ce dernier repas de J\u00e9sus en compagnie de ses ap\u00f4tres.<\/p>\n
Qui est Salvador Dali ?<\/h2>\n
Salvador Dal\u00ed est un artiste de renomm\u00e9e mondiale qui est surtout connu pour son tableau de la C\u00e8ne. Alors que la peinture de la C\u00e8ne de L\u00e9onard de Vinci est rest\u00e9e assez fid\u00e8le au r\u00e9cit biblique, celle de Dal\u00ed adopte une approche plus moderne. Dans le tableau de Dal\u00ed, les disciples sont dispos\u00e9s autour de la table d’une mani\u00e8re plus moderne et ils sont habill\u00e9s de v\u00eatements qui sugg\u00e8rent qu’ils viennent de diff\u00e9rents pays. J\u00e9sus est \u00e9galement repr\u00e9sent\u00e9 d’une mani\u00e8re plus moderne, avec des cheveux clairs et sans barbe. La C\u00e8ne est actuellement expos\u00e9e \u00e0 la National Gallery of Art de Washington, D.C. (NGA).<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"
Comme L\u00e9onard de Vinci s’est inspir\u00e9 de l’\u0153uvre de ces pr\u00e9d\u00e9cesseurs, il a lui aussi inspir\u00e9 des artistes plus contemporains. Salvador Dali est l’un de ces artistes qui ont revisit\u00e9 La C\u00e8ne de L\u00e9onard de Vinci, apportant bien entendu une touche personnelle au chef- d’\u0153uvre. La peinture de La C\u00e8ne de L\u00e9onard de Vinci est,…<\/p>\n","protected":false},"author":2,"featured_media":136,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"footnotes":""},"categories":[5],"tags":[],"class_list":["post-135","post","type-post","status-publish","format-standard","has-post-thumbnail","hentry","category-peintres"],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/www.lacene.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/135"}],"collection":[{"href":"https:\/\/www.lacene.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/www.lacene.fr\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.lacene.fr\/wp-json\/wp\/v2\/users\/2"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.lacene.fr\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=135"}],"version-history":[{"count":6,"href":"https:\/\/www.lacene.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/135\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":1295,"href":"https:\/\/www.lacene.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/135\/revisions\/1295"}],"wp:featuredmedia":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.lacene.fr\/wp-json\/wp\/v2\/media\/136"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/www.lacene.fr\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=135"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/www.lacene.fr\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=135"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/www.lacene.fr\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=135"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}
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