L’art classique japonais, tout comme cette version bien plus récente de la Cène, proposée par l’artiste Tomoya Nakano, couvre une grande variété de genres. De la poterie ancienne à la sculpture, en passant par la peinture à l’encre, les gravures sur bois, la calligraphie sur soie et papier, ainsi que l’origami, sa myriade de styles et d’influences font que l’art japonais reste si populaire aujourd’hui. L’utilisation créative des pinceaux et la précision des détails complexes en font l’une des formes d’art les plus distinctives au monde. Dans la suite de cet article, nous allons vous apprendre 8 choses étonnantes sur la peinture japonaise.
Peinture japonaise : des origines chinoises
Cela peut surprendre, mais la peinture japonaise a été dominée par l’art chinois aux VIIe et VIIIe siècles. Ce n’est qu’au neuvième siècle que les artistes japonais ont commencé à se détourner de l’influence chinoise et à suivre leurs propres inspirations.
L’influence occidentale sur l’art nippon
L’ouverture des routes commerciales avec l’Amérique et l’Europe au XIXe siècle a transformé l’art japonais. En effet, les artistes japonais ont commencé à suivre les artistes occidentaux. Mais des peintres japonais, comme Ando Hiroshige, ont aussi beaucoup influencé des artistes européens comme Edouard Manet et Vincent Van Gogh.
Plusieurs types de peinture au Japon
Selon le Musée virtuel d’art japonais, il existe cinq types de peintures japonaises classiques. Celles qui suivent sont restées populaires tout au long de l’histoire : peinture de temple bouddhiste (Butsuga), peinture à l’encre (Suibokuga), peinture de rouleau (Emaki), peinture literati (Bunjinga), et peinture murale (Shoeiga).
L’ influence religieuse sur la peinture japonaise
Les peintures détaillées qui couvrent les murs des temples bouddhistes étaient une forme d’art commune pendant de nombreux siècles au Japon et dans le monde entier. Le Condo Horyuji et le Sanctuaire Tamamushi sont de grands exemples de peintures bouddhistes. Aujourd’hui, de nombreux temples présentent leurs peintures seulement pour de grandes occasions, environ tous les 50 ans.
Le style des peintre japonais : éloigné du réalisme
En ce qui concerne la représentation de ses sujets, l’artiste japonais s’éloigne souvent du réalisme et préfère se pencher sur l’essence intérieure du sujet. Des techniques imaginatives dans la représentation de la vie commune sont exposées dans des peintures connues comme Le Conte de Genji du XIIe siècle.
La peinture japonaise : une histoire de riches
Au Japon, l’art n’est pas si commun dans tous les foyers. Typiquement, il est seulement possédé par des personnes riches et puis partagé ou transféré d’un propriétaire à un autre.
Un art classique assez rare
Parce que l’art japonais classique est si rare, les expositions d’art de Tokyo attirent de grandes foules dans le monde entier. Une exposition de peintres de la fin du XVIIIe siècle a déjà attiré près de 7000 personnes au Musée national de Tokyo, soit près du double de n’importe quelle exposition à Londres ou à New York. Au même musée, une exposition mettant en vedette des œuvres de l’artiste Hokusai a attiré près de 10000 personnes, le plus haut niveau depuis que les chiffres sur les expositions ont été enregistrés.
Peinture japonaise : entre art et artisanat
Ce n’est qu’autour du XIXe siècle que les Japonais ont fait une distinction entre les arts appliqués et les beaux-arts. Une œuvre d’art célèbre est tout aussi susceptible d’être un bol de thé ou un éventail qu’une peinture. Le croisement entre ce qui a été classé en Occident comme art et artisanat est beaucoup moins évident au Japon. Certains soutiennent que c’est pour cette raison qu’il y a tant de force dans l’artisanat japonais.